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Traitement des yeux larmoyants à Marseille

Ophtalmologues dans le 3e arrondissement

Quelles sont les causes des yeux larmoyants ?

Cabinet d'ophtalmologie

Quelles sont les causes des yeux larmoyants ?

C’est le déséquilibre entre deux processus fondamentaux qui crée le larmoiement : la production et l’évacuation des larmes.
En cas de larmoiement chronique, il est souvent utile de tenir un journal pour noter les moments (notamment les périodes de l’année) où les symptômes s’aggravent, ce qui peut aider à identifier les déclencheurs potentiels.

Traitement des larmoiements

Centre d'ophtalmologie à Marseille

Les larmoiements par hyperproduction : 

Physiologiquement, les larmes (leur composante aqueuse) sont produites par les glandes lacrymales principales et accessoires, et sécrétées vers l’œil, afin de l’hydrater, le lubrifier et le protéger des agressions de l’environnement.

En dehors des larmes émotionnelles, leur fabrication est donc en grande partie réflexe, en réponse aux stimulations de la surface de l’œil. Elle est donc très influencée par les irritations de l’œil, qu’elles proviennent de l’environnement, ou d’une cause médicale :

– lorsque l’œil subit une agression par l’environnement : Par exemple, une exposition prolongée à un écran d’ordinateur peut favoriser une sécheresse oculaire qui paradoxalement, provoque un larmoiement en réponse à l’irritation. De même, le vent, le froid ou des substances irritantes comme la poussière ou des produits chimiques peuvent déclencher une réaction de défense sous forme de larmoiement. 

– Lorsqu’une cause médicale déclenche le réflexe : conjonctivite, kératite, blépharite, etc.

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Les larmoiements : mécanismes et moyens d'action

Physiologiquement, une fois sécrétées à la surface de l’œil, une partie s’évapore de façon normale, mais l’essentiel du volume des larmes est progressivement dirigé vers les canaux lacrymaux, par la gravité, par la forme des paupières, et par des micro-contractions musculaires des paupières, notamment au cours des clignements, vers la “sortie” (la pompe lacrymale), les canalicules lacrymaux, puis le canal lacrymo-nasal

L’exemple de défaut d’évacuation le plus facile à imaginer est l’obstruction des voies lacrymales, notamment du canal lacrymal, mais c’est loin d’être la cause la plus fréquente. Ce sont plutôt les multiples anomalies possibles de ce système de drainage “naturel” en direction du nez, qui occasionnent les larmoiements “mécaniques” par défaut d’évacuation.

Par exemple, chez certains patients, des déformations des paupières, tels que l’ectropion (= le bord palpébral se retourne anormalement vers l’extérieur, voire s’éloigne un peu de l’œil) peuvent perturber l’écoulement naturel vers le canal lacrymal. 

On voit donc qu’un diagnostic précis des mécanismes du larmoiement nécessite une certaine expérience, qui doit éviter les hypothèses simplistes. Il est essentiel de consulter un ophtalmologiste pour un diagnostic précis et une solution adaptée si le larmoiement devient inconfortable ou s’il s’accompagne d’autres symptômes oculaires.

Pour déterminer si le canal lacrymal est bouché, l’historique médical est important : antécédent de fracture ou de chirurgie du nez, antécédent de dacryocystite (= l’inflammation du sac lacrymal, souvent par infection bactérienne).

Cliniquement, plusieurs signes sont évocateurs : En général le larmoiement est permanent. Des signes d’infection du sac ou du canal nasolacrymal sont évocateurs : sensation d’inconfort, de pression, de douleur, une rougeur ou un gonflement au niveau du coin de l’œil, près du nez, éventuellement associés à un écoulement sale des larmes, yeux collés au réveil, etc.
En présence de ces symptômes, il est conseillé de consulter un ophtalmologiste qui pourra réaliser des tests spécifiques du larmoiement, comme un test de la perméabilité des voies lacrymales, ou une imagerie oculaire comme un dacryo-scanner pour en confirmer la cause. 

Dans les cas d’irritation par sécheresse oculaire, les plus fréquents, utiliser des larmes artificielles régulièrement dans la journée, réduire les facteurs de desséchement de l’œil comme le temps passé devant les écrans, porter des lunettes en extérieur, et veiller à cligner des yeux régulièrement peut aider à maintenir l’hydratation et l’équilibre du film lacrymal. 

Il est également utile de réduire les causes environnementales : un air trop sec, la présence d’allergènes ou l’utilisation de produits chimiques irritants peuvent tous contribuer au larmoiement. Dans ces situations, améliorer la qualité de l’air intérieur, utiliser un humidificateur ou éviter les irritants connus peut réduire l’irritation, et donc le larmoiement.

En présence de symptômes tels que rougeur, douleur ou sensation de corps étranger oculaire, il est conseillé de consulter un ophtalmologue pour un examen médical qualifié, car une infection à cet endroit peut se compliquer rapidement : un traitement antibiotique, voire chirurgical, peut être indiqué.

Lorsque le larmoiement est causé par une réaction allergique, identifier et éliminer l’allergène est la clé. Des antihistaminiques ou des collyres spécifiques peuvent être prescrits pour contrôler la réaction allergique et apporter un soulagement. 
Réduire les causes de fatigue visuelle sur écran peut également contribuer à réduire le larmoiement, en réduisant l’effort nécessaire pour cette activité : pauses régulières, ergonomie adaptée, etc.
On voit donc que la prise en charge du larmoiement nécessite parfois une approche multidisciplinaire impliquant divers spécialistes tels que des allergologues ou des dermatologues, surtout si le problème est lié à des affections cutanées affectant les paupières ou à des allergies complexes. 

Enfin, pour ceux qui souffrent d’un larmoiement chronique sans cause évidente, il peut s’agir d’un blocage anatomique congénital, ou apparu secondairement (“acquis”) dans la voie lacrymale, ou de malpositions des paupières qui gêne l’écoulement naturel des larmes. Des procédures adaptées telles que la dacryocystorhinostomie ou des corrections sur les paupières, peuvent être envisagées pour créer un nouveau passage pour les larmes, ou restituer le drainage naturel, et ainsi corriger le larmoiement perpétuel.

En résumé, pour réduire ou corriger un larmoiement excessif, il faut tenter d’en identifier tous les facteurs favorisants, en modifiant son environnement et ses habitudes si nécessaire, et suivre les recommandations de l’ophtalmologiste.
Le plus souvent, on commencera par des traitements médicaux, en collyres en général.

Pour les cas les plus handicapants, des traitements chirurgicaux peuvent être nécessaires en fonction de la cause. Par exemple, en cas d’obstruction des voies lacrymales, des interventions pour restaurer la perméabilité peuvent être envisagées. Les options varient du placement d’une sonde dans les canalicules lacrymaux à des interventions chirurgicales plus complexes pour rétablir le drainage normal des larmes. 

En cas de douleur, rougeur ou baisse soudaine de la vision, il est impératif de consulter immédiatement un spécialiste. Ces signes peuvent indiquer une urgence ophtalmologique qui nécessite un traitement rapide.